Découvrez la photographe Pauline Mathiot

Catherine Jones —

Femmes inspirantes de notre communauté – Découvrez la photographe Pauline Mathiot

Inspirée par l’océan et les rayons de soleil, Pauline Mathiot use de sa créativité pour capturer des moments magiques à travers sa lentille. Ses œuvres lui permettent de partager sa vision du monde et de transmettre des émotions. Nous avons eu la chance de lui poser quelques questions sur sa démarche artistique et sur ses inspirations :


D'où part ta passion pour la photographie?
J'ai commencé très tôt à aimer la photo, sans vraiment m'en rendre compte. J'avais 14 ans, je prenais tout en photo autour de moi avec un tout petit appareil, et ça me semblait normal. Je ne me suis jamais dit que «j'adorais ça ». Je ne me suis jamais vraiment dit non plus que j’allais devenir photographe. À 24 ans, j'ai commencé à voyager. Je continuais à tout prendre en photo. Je voulais juste découvrir le monde et enregistrer les souvenirs. 

Sans m’en rendre compte, je m’entrainais, je me perfectionnais, je dirigeais mon œil. Ma palette de couleurs s’est définie au fil des années. J’aimais la douceur, la poésie, je voulais reproduire les pastels de Wes Anderson, la
nostalgie des cœurs. J'aime ce que la photo implique. La patience, la sensibilité aux détails, le renouvellement infini, la recherche de la lumière, la place à l’imprévu, le flou, le réel. J’aime apprendre à cerner un visage, l'étincelle d'un moment. 

On pense parfois qu’être derrière une caméra nous empêche d’être
entièrement présent. Je crois que c’est tout l’inverse. Prendre une photo implique que l’instant est déjà magnifique à nos yeux. On le vit, on le ressent et on lui donne des couleurs éternelles.

 

Quelles sont tes sources d'inspirations?
Je m'inspire de la vie autour de moi. J’ai la chance de pouvoir voyager, l’inspiration n’est pas dure à trouver. Ailleurs, nos sens sont multipliés. On ressent tout plus fort, on est en éveil constant. On remarque les nouvelles odeurs, des couleurs qui n’ont pas de nom et qui teintent le ciel. Je trouve aussi l’inspiration dans les livres, noyau de mon imagination; dans la scénographie des films et dans l’atmosphère de situations dont je suis spectatrice.

Aussi et surtout dans les détails qui se trouvent autour de moi. Un coquillage, une couverture de livre dont le titre m’inspire, les derniers rayons sur un océan calme, un tissu qui capte la lumière, un visage atypique croisé dans la rue, un bijou doré, j’enregistre les informations et elles deviennent le début de ma prochaine photo.

Quels sont tes sujets de prédilection à photographier?
Mon univers varie et évolue au fil des années. J’imagine qu’il grandit en même temps que moi. J’ai commencé avec la photographie de voyage, j’aimais les étendues désertiques du Chili, la puissance des vagues du Pacifique ou le silence de la Patagonie. J’aimais grimper les volcans et capturer les premières lueurs dorées. Puis j’ai commencé à apprécier les visages. Ils racontent tellement. Je me suis rendu compte que je voulais photographier des histoires et narrer des vies. Qu’une photo pouvait inspirer tant d’émotions, alors mes photographies ont commencé à fonctionner par série. J’inventais un début et une fin à chacune d’elles. Elles prenaient des allures d’océan, de silhouettes, de corps en mouvement. Parfois floues,
parfois trop nettes. Toujours teintées d’eau salée. 

 

Qu'est ce qui te passionne autre que la photographie?
Le surf, sans aucune surprise :). Le surf et la photo sont les deux socles de ma vie. Le cinéma aussi. J'adore y aller seule, c'est mon moment de déconnexion. Je peux parler d'un film en plus de temps qu'il n'a duré tellement j'aime ça. Et puis je dirais la Seconde Guerre mondiale. Ça sort un peu de nulle part je l'admets, mais cette partie de l'histoire me passionne. J'aime tous les films et livres qui relatent de cet évènement. On n'aura jamais fait le tour de tout ce qu'il s'est passé. Il y a tant de choses à apprendre, encore plus à tenter de comprendre.

Quelle est ta plus belle destination de voyage?
Celle que je n'ai pas encore faite, je crois. Je suis tombée amoureuse du Salvador il y a 3 ans, c'est d'ailleurs là où j'y ai posé mes valises, mais je sens que j'ai peu à peu envie d'autre chose. Les dernières années ont été bercées par l'eau turquoise, les vagues infinies, les palmiers et le ciel teinté de rose. Ça m'a rendue infiniment heureuse. Mais je crois que je suis désormais en recherche de terre battue d'Afrique et d'Orient, de teints chauds, de montagnes de sable, de déserts arides, d'ocre et d'or. Un autre terrain de découverte, un nouveau décor sur lequel déposer mon œil. 

Quel est ton maillot June qui te suit dans toutes tes aventures?

Le bas Yvonne & top Leon Licorice sans aucun doute ! Je l'adore vraiment, tout est parfait, du tissu aux formes, en passant par son maintien pour aller surfer. Il est sport tout en restant élégant.

Pour en savoir plus sur Pauline – jetez un coup d’œil à son Instagram juste ici!