Je surfe parce que j'ai besoin d'une poussée d'adrénaline constante, sinon je m'ennuie.
Je surfe parce que j'aime entendre mon cœur battre après une belle et longue vague.
Je surfe parce que lorsque j'affronte mes peurs, je suis fier de moi.
Je surfe pour me sentir libre.
Je surfe pour trouver l'inspiration.
Je surfe pour ces jours où je me réveille et où les vagues sont si parfaites que je ne m'y attendais pas.
Je surfe pour ces nuits où je me couche avec un mélange de peur et d'excitation parce que je sais que le lendemain, les vagues seront vraiment énormes.
Je surfe pour faire du sport parce que, eh bien, la gym, c'est nul.
Je surfe pour la petite fille anxieuse qui est en moi, incapable d'arrêter le carrousel qui tourne dans son esprit.
Je fais du surf parce que l'océan a une incroyable énergie paisible qui me calme.
Je surfe pour ces sessions où Mama Ocean et moi sommes totalement connectés et où elle continue à m'envoyer de bonnes vagues.
Je surfe parce que j'adore avoir une putain de faim après une session, alors je mange tout ce dont j'ai envie.
Je surfe pour me fatiguer et me permettre de faire une longue sieste l'après-midi.
Je surfe parce que les réveils précoces m'empêchent de faire la fête : surf > gueule de bois.
Je surfe pour ces moments où je me dis « voilà ce que doit ressentir Coco Ho quand elle surfe ». #lol
Je surfe pour avoir des photos Instagram et attendre que les likes arrivent. #LOL
Et pourtant, il m'arrive d'être tellement frustrée par le surf que je me demande pourquoi je fais ça tous les jours.
Je m'énerve contre la foule qui ne me laisse pas prendre une vague.
Je m'énerve contre les vagues parce qu'elles décident de se briser juste là où je ne suis pas.
Je m'énerve lorsque j'attrape enfin une vague, mais que je m'effondre et tombe la tête la première.
Même si vous êtes le plus fidèle des fidèles de Maman Océan, vous ne pouvez pas l'empêcher de faire ce qu'elle veut. Elle vous fera perdre connaissance et, au moment où vous reprendrez l'air, elle vous enverra une grosse vague puissante sur la tête, qui vous retiendra jusqu'à ce que vous ayez épuisé vos dernières réserves de souffle.
C'est pour avoir eu des pensées négatives à mon égard, dit-elle.
Elle a raison et aura toujours raison.
Les débutants me disent parfois : je veux juste pouvoir me tenir debout !
Je leur dis toujours : ce n'est pas tout ce que vous voulez.
Vous voudrez vous relever plus vite, vous relever avec plus de grâce. Et puis vous voudrez apprendre la chose suivante. Il faut toujours chercher l'étape suivante.
Personnellement, j'en suis à ce stade où je veux améliorer mon style et faire des manœuvres plus fortes. Je surfe depuis cinq ans, mais je ne suis toujours pas satisfait. Je me souviens qu'il y a quelques années, tout ce que je voulais, c'était pouvoir me tenir debout sur la planche.
Ensuite, j'ai voulu surfer sur la vague.
Lorsque j'ai appris à le faire, j'ai commencé à vouloir de plus grosses vagues.
Et une fois que j'ai commencé à avoir de plus grosses vagues, tout ce que je voulais, c'était sculpter la vague.
Alors pourquoi ne suis-je pas encore satisfait de mon surf ?
Voici le principal obstacle qui empêche les adultes de progresser dans leur pratique du surf :
Nous pensons que si nous le voulons suffisamment, nous nous améliorerons et progresserons. Si nous pensons trop au « surf » dans les moindres détails, nous progresserons. Mais ce n'est pas du tout ça.
Pour progresser en surf, il ne faut pas trop y penser.
Tu t'es déjà demandé pourquoi les enfants progressent si vite en surf ?
Parce qu'ils ne réfléchissent pas trop.
Parce qu'ils s'amusent.
En ce moment, je veux progresser en surf, et pour cela, ma mentalité est la suivante : surfez comme un enfant.
Le surf est l'une des plus belles choses qui me soient arrivées, si ce n'est la plus belle.
Il m'a montré une autre façon de voir la vie. Il m'a permis d'accéder à une vie que je n'aurais jamais imaginée auparavant. Il m'a conduit au travail de mes rêves, où les prévisions de vagues déterminent mon agenda et où mon emploi du temps dépend des marées.
Alors oui, je travaille dur pour être capable d'être satisfaite, contente. Je suis reconnaissante de pouvoir surfer. Même quand je suis retenu par un closeout de huit pieds. Même quand je m'écorche les pieds sur les rochers. Je suis tellement reconnaissant.
J'ai oublié la dernière raison pour laquelle je surfe ;
Je surfe parce que, eh bien, c'est amusant.
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